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Stages


Octobre 2022 et Mars 2023 : Consultant en environnement à Madagascar (5 semaines)

Durant mon deuxième stage de deuxième année, je me suis rendu à Antsirabe à Madagascar afin de faire un diagnostic du lac d’Andranobe qui est géré par l’organisation TAMIA.

Au début des années 2000, les communautés vivant sur les rives du lac Andranobe ont pris conscience de la surexploitation des ressources halieutiques, de l’importance de la protection de l’environnement et de la dégradation de l’écosystème environnant. En réponse à cette prise de conscience, quatre communautés de la région amont d’Ambohitsokina et trois communautés situées en aval, au bord du lac, se sont réunies en 2004 pour créer l’organisation Vondron’Olona Ifotony Tatamo Mirayan’Andranobe (VOI TAMIA).

Fondée avec 90 membres, le nombre de membres est passé à environ 420. Aujourd’hui, le groupe est simplement connu sous le nom de TAMIA, qui se traduit par « l’union des nénuphars du lac Andranobe ». La mission de TAMIA est de protéger et de promouvoir les activités de gestion des ressources naturelles autour du lac Andranobe afin d’augmenter les revenus, d’améliorer la sécurité alimentaire locale et protéger l’environnement pour les générations futures. TAMIA a été fondée avec 27 volontaires. 

Depuis, l’organisation s’est développée avec 850 membres de l’association dont 150 pêcheurs et 6 salariés. Les pêcheurs doivent payer une taxe annuelle de 6 000 Ariary (1,50 USD) pour l’accès au lac. Les femmes participent aux activités sociales et environnementales de TAMIA, telles que le reboisement, la réhabilitation des écoles, l’agriculture, et l’assemblée des parents d’élèves. Grâce à la pêche, le chiffre d’affaires actuel de l’association est de 250 millions à 500 millions d’AR (Ariary) par an. Grâce à tous ces efforts, l’organisation VOI TAMIA a réussi à obtenir le Prix Equateur pour sa 11e édition en 2020. Cette édition portée sur le thème « la nature pour la vie ». L’objectif était de récompenser et soutenir les 10 meilleurs initiatives des communautés locales de base qui arrivent à concilier développement local et gestion durable des ressources naturelles. Avec VOI TAMIA, Madagascar s’est distingué parmi 120 pays participants. 

Je me suis rendu sur place afin de pouvoir découvrir cette structure environnementale sans égal à Madagascar. Le but était de pouvoir aussi faire un diagnostic actuel de la gestion du lac. Permettant, s’il le fallait de rajouter ou modifier les actions de gestion déjà mises en place. 


Mai 2022 : Assistant de recherche au sein de l’ONG African Parks, au Congo (3 mois)

J’ai effectué mon stage principal de BTSA Gestion et Protection de la Nature du 23 mai au 15 juillet 2022, au sein du parc national d’Odzala-Kokoua en République du Congo. 

Ce parc national se situe dans la région reculée du nord-ouest du Congo. Il a été créé en 1935 et est l’un des plus anciens parcs nationaux d’Afrique. Il se compose d’une mosaïque de forêts tropicales vierges, de savanes, de rivières et de bais (un mot utilisé au Congo pour désigner les salines). Sa superficie initiale était de 1 266 km² mais a été agrandi par décret présidentiel pour atteindre une superficie de 13 546 km². Le parc abrite un des écosystèmes les plus riches en biodiversité de la planète : le bassin du Congo et une forêt tropicale humide qui n’est dépassée dans ses dimensions que par l’Amazonie. Décrite comme l’un des poumons verts de la planète, cette vaste étendu forestière fournit des services écosystémiques d’importance vitale et fait vivre environ 75 millions de personnes. La population de gorille des plaines est la plus grande jamais connu dans un parc national. Le parc détient aussi 16% des éléphants de forêts du continent africain. C’est grâce à cette biodiversité unique que le gouvernement congolais a décidé de protéger ce territoire. 

J’ai réalisé mon stage dans l’organisation non gouvernementale African Parks, qui est l’ONG gestionnaire du parc. C’est une ONG sud-africaine qui travaille dans la conservation animale notamment dans l’anti-braconnage en récupérant la gestion de différents parc nationaux partout en Afrique afin d’y installer une structure organisée de protection de la nature. L’ONG divise la gestion du parc en plusieurs départements. Lors de mon stage, j’ai été intégré au département de recherche et suivi avec une équipe de deux assistants de recherche, Gildas NGAMA et Adrich MOUAMANA, et de mon maître de stage qui est aussi le responsable du département, Gwili GIBBON. 

Ma mission principale était l’étude des données obtenues par les pièges photographiques placées dans les salines du parc. J’ai aussi pu assister à des journées de formation des nouvelles recrues du parc notamment la formation sur la méthode d’inventaire par transects. J’ai eu la chance de pouvoir participer à une étude pédologique du sol d’une saline avec une équipe d’étudiant de l’université de Harvard.

 

Février 2022 : Animateur nature au sein de l’association Le Parc à Cabanes, à Nantes (3 semaines)

Lors de ma première année de BTSA Gestion et Protection de la Nature, j’ai effectué un stage de trois semaines en Février. Pour ce stage, j’ai été recruté au sein d’une association d’animation naturaliste. 

Cette association est Le Parc à Cabanes qui est dirigé par Pascal Frion, président de l’association. C’est une association plutôt récente puisqu’elle a ouvert ses portes pour la première fois en Juillet 2021. Le but est de pouvoir proposer un parc de loisirs éducatifs en pleine air et qui est durable. La devise y est d’ailleurs le 4D : Dehors, Debout, Différemment, Durablement. Les valeurs proposées sont principalement l’harmonie avec la nature et le territoire, le bien commun, l’autonomie, la responsabilité et l’émancipation. C’est ainsi que le parc réalise des animations d’abord dans un lieu unique en 2021 (La Haie-Fouassière) puis a évolué vers un parc nomade où des animations sont proposées dans des forêts, des parcs, des accueils de loisirs, etc. En quelques chiffres, c’est plus de 3000 personnes qui ont déjà participé à des animations, plus de 100 adhérents et plus de 30 stagiaires. 

Après plusieurs jours de stage au sein de l’association, mon maître de stage, Pascal Frion m’a demandé à moi et à l’autre stagiaire présent de concevoir toute une animation au Parc de la Filée aux Sorinières, dans le sud de Nantes. C’est donc dans ce contexte que nous nous sommes rendus sur place pour effectuer un diagnostic du site et évaluer les possibilités d’animation possibles sur le site. 

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